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    L'actu vue par REMAIDES : "1er décembre 2023 : demandez le programme !" 

    • Actualité
    • 24.11.2023

    journée mondiale lutte sida 1er décembre

    © Nina Zaghian

    Par Jean-François Laforgerie et Fred Lebreton 

    1er décembre 2023 : demandez le programme ! 

    La Journée mondiale de lutte contre le sida a lieu chaque année le 1er décembre depuis 1988, à l’initiative de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). C’est un rendez-vous important pour les militants-es de la lutte contre le VIH avec des marches, des expos, des tables rondes et des stands de prévention, dans la plupart des villes. La rédaction de Remaides vous propose une sélection, non exhaustive, d’événements prévus en France cette année.

    Une expo de femmes vivant avec le VIH à Marseille

    À l’occasion de la Journée internationale de lutte contre le sida 2023, le Réseau SANTÉ Marseille Sud et le Collectif Transbordeur, avec le soutien de l’association Vers Marseille Sans Sida et Sans Hépatites, proposent une expo de femmes vivant avec le VIH : « ENCORE HEUREUSES - récits de femmes porteuses du VIH ».

    Quand ? Vendredi 1er décembre 2023 à 19h.
    Où ? Halle de Coco Velten – 16, rue Bernard du Bois 13001.
    Comment ? Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles. (Jauge de 180 places), venez en avance !

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    Une table ronde à Nice

    Le Collectif de lutte contre le sida et le Groupe Nice-Matin vous invitent à une table ronde intitulée : « Sérophobie et harcèlement : comment y mettre fin ? ». « Cette table ronde vise à élargir la sensibilisation sur la sérophobie et le harcèlement en mettant en lumière les réalités souvent méconnues et les défis rencontrés par les personnes vivant avec le VIH. En offrant une plateforme inclusive, nous aspirons à informer le public sur ces enjeux cruciaux et à encourager une discussion ouverte et respectueuse. Cette rencontre permettra de remettre en question les préjugés envers les personnes vivant avec le VIH. En favorisant une compréhension approfondie des conséquences du harcèlement lié à la sérophobie » annoncent les organisateurs-rices.

    Seront présents-es : Florence Thune (directrice générale de Sidaction), Nicolas Aragona (« influenceur » TikTok et créateur du compte « Supersero »), Pascale Bastiani (militante de l’association AC SIDA) et Pascal Pugliese (président du Corevih PACA-Est). L’échange sera animé par Nancy Cattan, journaliste à Nice-Matin.

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    « Aux temps du sida » une programmation de débats et d’animations

    Dans le cadre de l’exposition « Aux temps du sida » qui présente quatre décennies de création où les arts plastiques, la littérature, la musique, le cinéma, la danse rencontrent la recherche scientifique, la culture populaire et l’action déterminante des associations, au Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg (MAMCS) jusqu’au 4 février 2024, est proposée la Permanence.

    Au sortir de l’exposition, se tient dans la nef du MAMCS un lieu dévolu à la rencontre, à la pause, à l’échange… c’est la Permanence. Plusieurs acteurs et actrices du secteur médico-social ont été conviés-es à diffuser de l’information sur le virus, le dépistage, les droits, l’accompagnement des malades et des familles… dans le musée-même. Lieu d’information, de discussion, de ressources, la Permanence est animée par des associations aux représentations locales et/ou nationales et accueille les visiteurs et visiteuses individuels-les ou petits groupes autour d’une thématique. À l’occasion du 1er décembre, une programmation spécifique de rencontres est proposée. Elle comprend :

    - « J’ai des questions… » de 10h à 13h et de 14h30 à 16h00 avec le Centre de santé sexuelle de la Ville.

    - Réduction des risques et VIH de 10h à 13h avec l’association Ithaque ;

    - « Vivre avec le VIH : avec qui en parler ? », de 10h à 13h et de 14h30 à 17h30 avec AIDES ;

    - « Pour moi, le sida, c’est… », de 14h à 17h30, avec Migrations Santé Alsace.

    La programmation se poursuit le samedi 2 décembre avec :

    - Comment savoir si on a le virus du sida ?, de 11h à 14h et de 14h30 à 16h30, avec AIDES ;

    - Préservatifs : comment c’est fabriqué, comment on s’en sert ?, de 11h à 14h et de 14h30 à 16h30 avec l’entreprise Phicogis ;

    - « Pour moi, le sida, c’est… », de 11h à 14h et de 14h30 à 16h30 avec la Maison urbaine de Santé du Neuhof et Migrations Santé Alsace ;

    - Remise officielle du label « Ville engagée contre le sida» à la ville de Strasbourg par Jean-Luc Romero-Michel de 14h à 14h30, avec l’Association Élus locaux contre le Sida.

    La programmation se poursuit dimanche 3 décembre avec :

    - Vivre avec le VIH : à qui en parler ?, de 14h  à 17h30 avec AIDES et GreyPRIDE ;

    - Venez-vous confesser, faire absoudre tous vos péchés de 11h à 17h30 avec les Sœurs de la Perpétuelle Indulgence (Couvent de Paris) ;

    - Regards croisés sur les personnes vieillissantes vivant avec le VIH de 14h à 17H30, avec GreyPRIDE et les ActupienNes.

    La programmation se poursuit certains jours : 6 décembre, 15 décembre, 22 décembre, 27 décembre et sur quelques dates en janvier et en février.

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    Le 1er décembre de AIDES à Paris

    Dans un contexte de durcissement du contexte social, sanitaire et politique entamé depuis plusieurs années, mais qui s’intensifie aujourd’hui avec des attaques contre les droits des personnes les plus fragiles et isolées (remise en cause de l’AME et du droit au séjour pour soins, pénalisation des consommateurs-rices de produits psychoactifs, loi sur la pénalisation du client, nettoyage social, violation des droits, etc.), le territoire d’action de AIDES à Paris a voulu rappeler que ces « attaques font le lit de l’épidémie de VIH/sida ».

    AIDES à Paris a donc choisi pour son édition 2023 du 1er décembre de mettre en lumière, dans le cadre d’une campagne de communication puissante, des récits et portraits de femmes vivant avec le VIH ; pour certaines migrantes, travailleuses du sexe, transgenres. Elles se situent à la croisée de plusieurs vulnérabilités quant à l’accès à leurs droits et aux soins. Elles témoignent à visage découvert et affirment que c’est bien l'épidémie de VIH/sida qu'il s'agit de faire reculer, et non les droits fondamentaux des communautés exposées. Cette campagne a pour nom : « Les oubliéEs des politiques de santé ». Elle vient interroger « les marges », visibiliser et donner l'espace d'un témoignage et d'une parole à ces femmes toujours combatives, fières et engagées ! Humblement, nous sommes fiers de pouvoir soutenir, porter et défendre ces messages.

    En marge de cette journée, AIDES à Paris proposera différentes actions qui s’adressent notamment aux personnes et groupes les plus exposés au risque VIH. Mardi 28 novembre, AIDES et le PASTT et la DSP interviendront lors d’une maraude auprès des TDS au Bois de Boulogne de 13h30 à 18h pour une action de prévention, RDR, dépistage et consultations médicales et sociales. Une action de prévention, RDR, dépistage sera proposée mercredi 29 novembre (de 14h à 18h) dans le quartier de Gare du Nord en partenariat avec le Cegidd de Belleville ; une action du même genre sera proposée jeudi 30 novembre de 17h45 à 22h15 sur le lieu de rencontres extérieures de la Porte Dorée, Paris 12éme arrondissement. Le 1er décembre, AIDES à Paris proposera des stands d’information dans les principaux hôpitaux de l’AP-HP à Paris : Hôpital Bichat, Hôpital Saint-Antoine, Hôpitaux Lariboisière et Saint-Louis, etc.

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    Portes ouvertes aux Petits Bonheurs

    À l'occasion du 1er décembre, l'association Les Petits Bonheurs organise un après-midi portes ouvertes dans ses locaux de 14h à 19h. L'occasion de venir à la rencontre de celles et ceux qui s'engagent auprès de personnes vulnérables vivant avec le VIH, de découvrir leur action et de parler de la vie avec le VIH aujourd'hui en France. N'hésitez pas à venir avec vos collègues, amis-es, publics etc. au 11 rue Duperré, 75009 Paris.

    ➡️​ Inscription gratuite mais obligatoire 

    Une expo à Nîmes

    À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, l’association Arènes des Fiertés a prévu trois jours de festivités à Nîmes dont une exposition au Café Le Napoléon où les visiteurs-ses pourront acheter des œuvres à prix unique. « C’est la première fois que l’événement se double d’un événement artistique et culturel », indique Laurent Gaissad, coprésident de L’Arène des Fiertés. La jeune association, née en mars 2022, souhaite faire prendre de l’ampleur à la lutte LGBTQ dans le Gard, particulièrement à Nîmes. Intitulé « The art show must go on » (Le spectacle d’art doit continuer à aller de l’avant), l’évènement se déroule sur trois jours.

    Vendredi 1er décembre, l’association donne rendez-vous aux participants-es place de la Maison Carrée pour un rassemblement sous la thématique « Danser = vivre ». Un message à faire passer : « Ce n’est pas parce qu’on est malade qu’on n'a pas envie de danser. Quand on est affecté par le VIH, on ne baisse pas les bras. » Le vernissage de l’exposition débutera à 18 h 30. « Plus de 30 artistes ont offert à l’Arène des Fiertés leurs œuvres, pour une vente à tarif unique, dont tous les bénéfices seront reversés à l’association », expliquent les organisateurs-rices. Les visites du deuxième étage du Café Le Napoléon se termineront le dimanche à 20 heures. Un « drag-show » prendra place le samedi soir. 

    Le « Big pride energy ball » à Paris

    Le ballroom est un mouvement de fierté LGBT+, né aux États-Unis dans les années 60-70, ce mouvement est engagé pour les communautés LGBTQI+ noires et latinos. Le phénomène ballroom condense mouvements de revendications, danse urbaine, musique et mode. Ce bal est une invitation à la convivialité communautaire, à la libre-expression et la lutte contre l'exclusion et la stigmatisation.

    Dans le cadre du Festival des Fiertés du 12e, 13e et 14e arrondissements et avec le soutien et la coordination de l'association Vers Paris sans sida, le collectif House of Ninja vous invite à un bal de voguing : the big pride energy bal le samedi 25 novembre 2023 au Centre sportif Léo Lagrange (68, Boulevard Poniatowski, Paris 12e) de 14h à 21h. À cette occasion, Vers Paris sans sida (VPSS) se mobilise avec ses partenaires : l'association Afrique Arc-en-ciel et le Centre de Santé Sexuelle d'approche communautaire Le Checkpoint ont répondu présents pour mener des actions de sensibilisation concernant la santé sexuelle et la réduction des risques. Et plus : des tests rapides du VIH, des hépatites B et C, de la syphilis seront proposés en direct. Des prélèvements pour dépister les IST (chlamydiae, gonorrhée) sont également possibles !

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    Belgique : une campagne sur le Tasp

    « Lutter contre la discrimination des personnes porteuses du VIH », tel est l’objectif de la nouvelle campagne lancée en Belgique à l’initiative de la plateforme « Prévention sida » dans le cadre du 1er décembre. Interviewé par Tendances Première, Thierry Martin, le directeur de la plateforme, a expliqué le contexte de cette campagne : « Quand on parle du sida, il y a toujours une peur irrationnelle qui touche un domaine particulier, la sexualité, et des publics vulnérables. Il y a encore une désinformation sur le fait qu’une personne séropositive qui prend un traitement a une charge virale indétectable, c’est-à-dire presque plus de virus dans l’organisme, et ne va plus transmettre le virus. Cela change l’image de la séropositivité. On peut vivre avec une personne séropositive, faire l’amour, avoir des enfants, travailler. Casser cette image du séropositif comme une personne contaminante c’est essentiel. Indétectable est égal à intransmissible ».

    campagne Tasp Belgique

    Une soirée spéciale sur Histoire TV le 1er décembre

    Vendredi 1er décembre, la chaine Histoire TV consacrera sa soirée à la lutte contre le VIH avec la diffusion de trois documentaires. Pour commencer, à 20h50, la diffusion d’un documentaire inédit intitulé « Sida, des années sombres aux premières victoires ». Réalisé par Pascal Petit et raconté par l’acteur Charles Berling, le documentaire de 60 minutes revient principalement sur la période 1981-1996 de la lutte. « L’histoire poignante de la lutte contre le sida en France, de la découverte du virus en 1983 par l’équipe de chercheurs de l'Institut Pasteur, emmenée par Luc Montagnier et Françoise Barré-Sinoussi, aux traitements actuels, en passant par les campagnes de prévention tardives ou trop timorées des pouvoirs publics ».  

    Un second documentaire sera diffusé à 21h50 : « Sida, le patient zéro » produit par Zero Doc inc., Corey Russell et Trevor Birney. Écrit et réalisé par Laurie Lynd (2018) États-Unis. Un documentaire qui revient sur l’histoire tragique de Gaétan Dugas, désigné de façon mensongère comme « Le Patient Zéro ». Au début des années 1980, on savait peu de choses sur cette épidémie mondiale, si ce n'est qu'elle semblait surtout toucher les hommes homosexuels. L'Amérique était alors en proie à la peur et à l'incertitude et, dans la course aux réponses, Gaétan Dugas allait être connu et diffamé sous le nom de « Patient Zéro ». Explorant des thèmes d'actualité comme la peur, la diabolisation de l'inconnu et le danger des fake news, ce documentaire mélange histoire sociale et enquête scientifique.

    Enfin, à 23h25, la chaine diffusera le documentaire : « C'est un complot ! Sida : un génocide programmé ? » Produit par ADLTV et HISTOIRE TV (2021,France), réalisé par Jérémie Schellaer, écrit et présenté par Christophe Bourseiller. Le documentaire revient sur les nombreuses théories du complot liées à l’épidémie de VIH.

    « De 95 à aujourd’hui : les temps du sida », samedi 2 décembre à Paris

    C’est une rencontre inédite que propose la Bibliothèque Parmentier à Paris, samedi 2 décembre, de 18h à 20h. À cette occasion, la bibliothèque invite Philippe Joanny, auteur de « 95 » (éditions Grasset), et Sophie Florence de la direction de la Santé publique (DSP) de la Ville de Paris, autour d’un thème : « De 95 à aujourd’hui : les temps du sida ». Le roman « 95 » de Philippe Joanny contribue au « nécessaire travail de mémoire » autour de l’épidémie de sida, expliquent les organisateurs-rices.

    À travers les souvenirs d’une bande d’amis et d’amants et une approche chorale, le roman particulièrement fort et émouvant fait revivre une année particulièrement meurtrière pour la communauté homosexuelle parisienne : celle d’avant l’arrivée des trithérapies. De son côté et dans un tout autre registre, la docteure Sophie Florence, responsable du pôle Santé sexuelle à la DSP, fera un point sur la situation actuelle concernant le VIH et sur les perspectives et les moyens nécessaires pour mettre fin à l’épidémie.

    Bibliothèque Parmentier. 20 bis, avenue Parmentier. 75011 Paris.
    Plus d’infos au 01 55 28 30 15 et sur bibliotheque.parmentier@paris.fr

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    « Vers des Alpes sans sida en 2030 » 

    L’association « Vers des Alpes sans sida en 2030 » va rejoindre officiellement le réseau mondial des Villes et Territoires sans sida, conjointement avec des villes et territoires de l’arc alpin. Une cérémonie de signatures sera organisée le 1er décembre à 19h aux Pensières (à côté d’Annecy). Par ailleurs, une journée de colloque est organisée par les structures anneciennes, le 1er décembre avec des états généraux pour entendre les personnes vivant avec le VIH, et un temps d’échange de pratiques ensuite. « Nous souhaitons que cette journée puisse accueillir des acteurs des trois départements, ainsi que Genève et Turin et que ce soit le début d’une coopération transfrontalière sur le sujet – à notre connaissance la première en Europe » a déclare l’association).

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    « La vie prend le dessus sur le VIH »

    À l’occasion du 1er décembre, Journée mondiale de lutte contre le VIH/sida, et de l’anniversaire des 40 ans de l’identification du virus, Vers Paris sans sida (VPSS), en partenariat avec la Ville de Paris, le département de la Seine-Saint-Denis, les CPAM de Paris et de Seine-Saint-Denis, dévoile sa nouvelle campagne : « La vie prend le dessus sur le VIH ». « Cette campagne vise à informer le grand public de trois messages importants : le traitement permet aux personnes vivant avec le VIH de mener une vie normale et de ne pas transmettre le virus à leurs partenaires sexuels, même sans préservatif ; le dépistage est accessible partout à toutes et tous, la Prep est un traitement préventif qui protège de l’infection », explique VPSS. En conférence de presse, mardi 21 novembre, Anne-Claire Boux, adjointe à la Maire de Paris chargée de la Santé publique, a parlé d’une « campagne positive » qui montre « une vie sexuelle libérée du VIH » grâce au Tasp et à la Prep : « Un Paris sans sida est possible, et cela suppose de changer le regard sur l’épidémie. Grâce au dépistage et aux traitements, la vie prend le dessus sur le VIH, et nous réaffirmons notre volonté de zéro infection, zéro décès et zéro discrimination à l’horizon 2030 ». Pour Christophe Martet, président de Vers Paris sans sida et séropositif depuis 1985 : « Les immenses progrès réalisés sur le front des traitements et de la prévention doivent permettre de changer le regard sur l’épidémie, tout en contribuant à une vie meilleure, délivrée des discriminations, pour les personnes vivant avec le VIH ». 

    ➡️​ Pour voir les visuels de la campagne

    Soirée Act Up-Paris : Par le son, par la danse, par la lutte

    Outre sa Marche annuelle (dont les infos pratiques seront annoncées fin novembre sur leur page Facebook, Act Up-Paris organise une soirée à Paris, le vendredi 1er décembre 2023 à l’occasion des 25 ans de sa permanence sur les droits sociaux. Actuellement, « 160 personnes sont suivies par la permanence », explique Julien Bruneau, trésorier d’Act Up-Paris, au site ActuParis. Dans le cadre de cette permanence, les personnes vivant avec le VIH se voient proposer un accompagnement pour « leurs démarches sociales, que ce soit pour la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH), pour la CAF ou des demandes de logement social », indique Julien Bruneau. La permanence propose également des chèques-services aux personnes suivies ainsi que le soutien financier pour des places d’hébergement d’urgence, selon les besoins. Elle traite aussi des questions de retraite, d’invalidité, de prise en charge à 100 %, d’AAH, de mutuelles, d’accès aux droits, de discriminations, de surendettement, d’assurances, etc. Cette soirée aura lieu à partir de 20 heures. La soirée se déroulera en deux temps au Zèbre de Belleville (61-63, boulevard de Belleville. 75011 Paris). Il y aura d’abord une partie Cabaret avec Bambi Ladurée, les Sœurs de la perpétuelle indulgence et l’actrice et chanteuse Corinne Masiero, partie qui sera suivie par un « DJ Set », jusqu’à deux heures du matin.

    ➡️​ Infos et réservation 

    Le 1er décembre avec l’Inserm

    La Journée mondiale de lutte contre le sida a notamment pour ambition d’informer et sensibiliser le grand public à propos des moyens préventifs, des traitements disponibles et de la prise en charge du VIH, une maladie qui touchait (selon les données 2022) près de 39 millions de personnes. À l’occasion de cette journée, l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) rappelle que ses équipes sont très impliquées « dans la recherche autour de cette maladie » et fait le point sur de récentes études publiées en 2023, qui témoignent de cette implication. L’Inserm mentionne ainsi sur la question de la « rémission de l’infection par le VIH-1 », la « découverte d’anticorps neutralisants à large spectre impliqués dans le contrôle du virus ». Certaines personnes porteuses du VIH-1 ayant bénéficié d’un traitement antirétroviral précoce pendant plusieurs années ont la capacité de contrôler le virus sur le long terme après l’arrêt du traitement. Cependant, les mécanismes permettant ce contrôle post-traitement ne sont pas entièrement élucidés. Pour la première fois, une équipe composée de chercheuses et chercheurs de l’Institut Pasteur, de l’Inserm et de l’AP-HP, avec le soutien de l’ANRS | Maladies infectieuses émergentes, a investigué et mis en évidence l’implication d’anticorps neutralisants, y compris ceux dits « à large spectre », dans ce contrôle du virus.

    Un essai clinique qui intègre l’utilisation d’anticorps neutralisants à large spectre devrait être initié en France prochainement. Autre piste de l’Inserm : une meilleure connaissance du fonctionnement du virus dans l’organisme. Le VIH dispose d’un arsenal de stratégies terriblement efficaces pour échapper à notre système immunitaire. Une équipe de recherche Inserm a découvert que le virus était capable de se servir d’un mécanisme propre aux cellules cibles pour se propager. Les scientifiques se sont intéressés-es plus précisément à BST2, une molécule cruciale dont le rôle est d’empêcher la propagation du virus, et ils ont caractérisé un nouveau rouage utilisé par le VIH pour l’éliminerOn peut également signaler une autre publication de l’Inserm de 2023 en lien avec le VIH. Il s’agit de « VIH : Cache-cache immunitaire ». Le site de l’Inserm met à disposition des informations sur le VIH dans un dossier thématique VIH et sida.