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    AIDES rejoint le collectif "Délinquants solidaires"

    • Actualité

    La solidarité valeur phare de AIDES est aujourd'hui mise à dure épreuve en effet. Avec l’instauration de l’état d’urgence, et dans le contexte de politiques migratoires basées sur la répression, on assiste à une recrudescence de poursuites judiciaires visant à empêcher l’expression de la solidarité envers migrants, réfugiés, Roms, sans-papiers... La panoplie des délits au prétexte desquels des personnes ayant manifesté leur solidarité à l’égard de personnes étrangères sont intimidées et souvent poursuivies, voire condamnées, s’est étendue.

    C’est pourquoi dès aujourd'hui une nouvelle mobilisation associative s’impose et AIDES a rejoint le collectif "Délinquants solidaires" pour en finir avec les délits de solidarité.

    Vous trouverez ci-dessous le Manifeste « La solidarité, plus que jamais un délit ? »

    et sachez que sont organisés trois rassemblements nationaux :

    • à Lille le 8 février (12h30, sur la Grand Place)
    • à Paris le 9 février (10h à République)
    • à Nice le 10 février (Jour où le verdict du procès de Cedric Hérrou sera communiqué)

    Et bien d’autres initiatives locales : Rassemblements, prises de parole, formation de chaînes humaines pour proclamer que nous sommes tous « délinquants » et solidaire des étrangers...

    Collectif « Délinquants solidaires »

    Pour en finir avec le délit de solidarité

    Procès d’habitants de la vallée de la Roya « coupables » d’être venus en aide à des réfugié⋅e⋅s, avec la menace de lourdes sanctions. Mesures d’intimidation, poursuites - et parfois condamnations - de personnes ayant agi en soutien de migrant⋅e⋅s ou de Roms, à Calais, à Paris, à Norrent-Fontes, à Boulogne, à Loos, à Perpignan, à St-Etienne, à Meaux... On assiste depuis plusieurs mois à la recrudescence de cas où la solidarité est tenue pour un délit.

    Il est clair que les autorités entendent faire plier les citoyennes et les citoyens qui n’adhèrent pas aux politiques de non accueil et de mise à l’écart des migrants, et qu’elles n’hésitent pas pour cela à les assimiler à ceux qui profitent de la vulnérabilité des exilé⋅e⋅s et les exploitent, passeurs et trafiquants en tout genre.

    100 organisations associatives ou syndicales, nationales ou locales, publient un manifeste par lequel elles entendent dénoncer ces procédés. Dans les semaines qui viennent, elles mettront en œuvre toutes sortes d’actions afin que soient préservés le droit de regard, le droit de critique, le droit de s’opposer à des politiques qu’on désapprouve, le droit de se conduire autrement qu’en agent de politiques de fermeture : le droit d’agir en toute humanité. 

     

     

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