L’Actu vue par Remaides : « IAS 2025 : Coupes américaines, les communautés paient le prix fort »
- Actualité
- 16.07.2025
L’entrée du centre des congrès de Kigali qui accueille la conférence IAS 2025.
Photo : Bruno Spire.
Par Bruno Spire et Fred Lebreton
IAS 2025 : coupes américaines,
les communautés paient le prix fort
Du 14 au 17 juillet 2025, Kigali, capitale du Rwanda, devient le centre mondial de la science sur le VIH, en accueillant la conférence IAS 2025, la 13ᵉ édition de l’IAS. Cet événement se concentre sur les dernières avancées scientifiques et cliniques dans la lutte contre le VIH. La rédaction de Remaides vous propose une sélection des temps forts et des infos clefs. Retour sur la journée du mardi 15 juillet.
La suspension brutale des financements des programmes communautaires de lutte contre le VIH par l’administration Trump fait déjà sentir ses effets dévastateurs. Plusieurs études présentées lors de la conférence IAS montrent les effets concrets de ces coupes.
L’arrêt du financement Pepfar pour la Prep pourrait provoquer des milliers de nouvelles infections
Selon une modélisation présentée par le Dr Jack Stone, spécialiste de l’épidémiologie mathématique à l’université de Bristol, la suspension du financement américain de la Prep dans le cadre du programme Pepfar pourrait entraîner une flambée des infections au VIH et des décès associés en Afrique subsaharienne, du fait de la suppression de programmes de Prep. Depuis janvier 2025, ce soutien a été interrompu, mettant fin à l’accès à la Prep pour près de 700 000 personnes réparties dans 28 pays de la région. L’étude anticipe environ 6 671 infections supplémentaires au VIH en un an et plusieurs milliers de cas supplémentaires sur les cinq années suivantes, dont la majorité concernerait des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (plus de 2 900 cas) et des travailleuses du sexe (plus de 2 000). La hausse du nombre de nouvelles infections pourrait dépasser les 5 % dans plusieurs pays : 8 % pour les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, 5 % pour les femmes trans, 6 % pour les travailleuses du sexe et 2 % pour les usagers-ères de drogues injectables. Pour le Dr Stone, l’impact de l’arrêt du financement est sans appel : « Supprimer le financement de la Prep par le Pepfar revient à priver près de 700 000 personnes d’un outil essentiel de prévention. Si rien n’est fait, jusqu’à 10 000 infections supplémentaires pourraient survenir dans les cinq prochaines années, en grande partie parmi les communautés déjà les plus exposées. » Le chercheur appelle à une reprise et une extension urgente du financement de ces services.
Le Mozambique durement frappé par le gel des financements américains pour le VIH
En pleine conférence IAS 2025, une étude présentée par Anna Grimsrud, conseillère technique principale à l’International AIDS Society, pointe les conséquences concrètes, tous paramètres confondus, du gel des financements américains en matière de lutte contre le VIH au Mozambique (Afrique de l’Est). Troisième pays le plus touché par le virus dans le monde, le Mozambique assure la prise en charge de près de deux millions des 2,4 millions de personnes vivant avec le VIH sur son territoire. En comparant les données de février 2024 et février 2025 issues du système national d'information sanitaire, les chercheurs-ses ont observé une chute alarmante des services essentiels. Le nombre de démarrages de traitement antirétroviral (ARV) chez les adultes a chuté de 25 %, passant de plus de 22 000 à un peu plus de 17 000. Du côté du suivi biologique, les tests de charge virale ont diminué de 38 %, les résultats rendus aux patients-es de 37 %, et les résultats montrant une charge virale indétectable de 33 %. Les enfants paient un tribut encore plus lourd : 44 % de tests en moins, 71 % de résultats rendus en moins, et une baisse de 43 % des cas de « suppression virale » (charge virale indétectable). « Ces chiffres montrent une désorganisation immédiate du système de santé », a souligné Anna Grimsrud. L’étude prévoit, si cette interruption se poursuit, une augmentation de 83 000 nouvelles infections à VIH (+15 %) et 14 000 décès supplémentaires liés au VIH (+10 %) d’ici 2030. Un scénario que les auteurs-rices qualifient de « totalement évitable », si les financements sont rétablis sans délai.
Crédit photo : Bruno Spire
En Afrique du Sud, la fin d’un financement américain freine la lutte contre le VIH
À Johannesburg, la suspension brutale d’un programme de soutien américain a compromis les avancées en matière de dépistage et de traitement du VIH. Présentée par Khensani Chauke (département de la Santé de la province du Gauteng en Afrique du Sud), l’étude révèle les effets concrets de la fin de l’initiative APACE, financée par le plan présidentiel américain d’aide à la lutte contre le sida (Pepfar). Ce programme visait à accélérer les progrès vers les objectifs 95-95-95 (Au moins 95 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut VIH ; Au moins 95 % des personnes qui connaissent leur statut VIH suivent un traitement ARV ; Au moins 95 % des personnes sous traitement ont une charge virale indétectable), en soutenant notamment le déploiement d’accompagnateurs-rices communautaires chargés-es du dépistage communautaire auprès des populations les plus exposées. Or, en février 2025, l’attribution de ces fonds a été brutalement interrompue. Les données comparant les trimestres de janvier à mars sur trois années consécutives (2023 à 2025) témoignent d’une régression nette : entre le premier trimestre 2024 et celui de 2025, les tests VIH ont chuté de 8,5 %, les diagnostics ont baissé de 31 %, et les mises sous traitement antirétroviral de 30 %. Le taux de positivité des tests est également passé de 3 % à 2,2 %, une baisse qui pourrait refléter un moindre accès au dépistage plutôt qu’un réel recul de l’épidémie. Ces chiffres illustrent, selon les auteurs-rices, à quel point les avancées demeurent fragiles lorsqu’elles dépendent de financements internationaux instables.
Amérique latine : la suspension de l’aide américaine met à mal les associations locales
Une étude de Meg Stevenson (Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health) révèle l’ampleur des conséquences de la suspension de l’aide étrangère américaine sur la lutte contre le VIH en Amérique latine et dans les Caraïbes. Entre le 18 février et le 14 mars 2025, une enquête en ligne a été menée auprès de 40 organisations communautaires actives dans cette région, alors que les coupes budgétaires avaient débuté fin janvier. Parmi les 24 structures ayant déclaré avoir reçu des financements américains l’année précédente, 21 (soit 87 %) ont vu leurs fonds brutalement suspendus. Ces coupes drastiques représentent en moyenne près de 50 % de leur budget annuel (certaines ayant perdu 100 % de leurs ressources). « Ces financements soutenaient des programmes essentiels de prévention, de traitement du VIH et de services connexes, pour les adultes comme pour les enfants », alerte Meg Stevenson. Derrière ces chiffres, c’est toute une chaîne de soins et de prévention qui se retrouve fragilisée, dans des contextes déjà marqués par de fortes inégalités d’accès aux services de santé.
Zackie Achmat alerte sur la dette qui étrangle la riposte au VIH
Lors d’un point presse organisé par l’IAS, Zackie Achmat, militant historique sud-africain et fondateur de la Treatment Action Campaign, a lancé un appel pressant en faveur du refinancement de la dette des pays à revenus faible et intermédiaire, condition selon lui indispensable pour préserver les avancées de la lutte contre le VIH. « On ne peut pas mettre fin à la pandémie de sida pendant que les nations africaines doivent choisir entre rembourser leurs créanciers et sauver des vies », a-t-il déclaré, soulignant que l'accumulation des dettes publiques et la baisse des financements internationaux menacent gravement les systèmes de santé. Vivant avec le VIH depuis plus de trente ans, Zackie Achmat a rappelé les combats passés pour l'accès aux traitements dans les années 2000, à une époque où le monde jugeait cette bataille perdue d’avance : « Nous avons arraché l’accès aux soins quand on nous disait que c’était impossible. Aujourd’hui, l’étau de la dette et les coupes budgétaires mettent en péril tout ce que nous avons construit. Il faut de toute urgence restructurer les dettes pour permettre aux pays africains d’investir dans la santé plutôt que de s’épuiser à rembourser des créances. »
Guérison du VIH : ce que nous apprennent les « contrôleurs du VIH »
A droite, la Pre Xu Yu, chercheuse au Ragon Institute du Massachusetts General Hospital
(États-Unis) et professeure à Harvard. Photo : Fred Lebreton.
Mardi 15 juillet, c’est une plénière 100 % féminine que nous a offert IAS en ce deuxième jour de conférence (un fait suffisamment rare pour être souligné). Lors de la session « Mieux répondre aux besoins des personnes vivant avec le VIH », la Pre Xu Yu, chercheuse au Ragon Institute du Massachusetts General Hospital (États-Unis) et professeure à Harvard, a présenté les dernières avancées sur la compréhension des réservoirs du VIH. Ce virus dormant tapi dans certaines cellules demeure toujours le principal frein à la guérison du VIH. Les travaux, menés auprès de personnes vivant avec le VIH sans traitement ni charge virale détectable, les fameux « contrôleurs du VIH » ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques. Xu Yu a expliqué que chez ces personnes rares, l’ADN viral résiduel est non seulement très faible, mais aussi localisé dans l’hétérochromatine (des zones de l’ADN peu actives), où les gènes ne s’expriment pas. À l’inverse, chez les personnes sous traitement antirétroviral (ARV), le virus se niche davantage dans l’euchromatine (L'euchromatine constitue la partie la plus active du génome au sein du noyau de la cellule.), plus accessible et donc plus dangereuse. « Cela suggère un mécanisme de sélection progressive par le système immunitaire, qui élimine les virus dans les zones actives pour ne laisser que les fragments inertes », a-t-elle résumé. Inspirée de ce phénomène, une stratégie dite de « block and lock » vise à déplacer artificiellement le virus vers ces zones inactives pour l’empêcher de se réactiver. Un essai clinique utilisant l’interféron a montré des résultats encourageants en ce sens. Mais la Pre Xu Yu a également dénoncé un biais majeur dans la recherche : alors que les femmes représentent 54 % des personnes vivant avec le VIH dans le monde, elles ne constituent que 19,2 % des participantes aux études sur la guérison. Et pourtant, elles seraient jusqu’à trois fois plus nombreuses à être des « contrôleuses d’élite », probablement grâce à une réponse immunitaire innée plus efficace. « Nous devons impérativement mieux comprendre ces différences liées au sexe », a-t-elle insisté. À travers l’étude des rares cas de rémission durable (comme la patiente de San Francisco ou celle d’Esperanza), la professeure a rappelé que la guérison, si elle reste exceptionnelle, n’est plus un mythe. Mais pour avancer, la recherche doit changer d’échelle, de méthode et de regard.
« Combien de temps faudra-t-il pour que les ARV à longue durée d’action atteignent les pays à revenu faible ou intermédiaire ? »
La Dre Cissy Kityo Mutuluuza, pionnière de l’accès aux traitements
en Afrique subsaharienne. Photo : Fred Lebreton.
Seconde intervenante de cette plénière, la Dre Cissy Kityo Mutuluuza, pionnière de l’accès aux traitements en Afrique subsaharienne, a dressé un constat sans détour : les traitements VIH à longue durée d’action antirétrovirale, déjà disponibles depuis plusieurs années dans les « pays riches », peinent encore à franchir les frontières des pays à revenu faible ou intermédiaire. Or, ce sont justement dans ces régions, et notamment en Afrique, que se concentre la majorité des personnes vivant avec le VIH non diagnostiquées ou dont le virus est mal contrôlé (ayant une charge virale détectable). « Combien de temps faudra-t-il pour que les ARV à longue durée d’action atteignent les pays à revenu faible ou intermédiaire ? », a-t-elle interrogé, rappelant que l’innovation ne vaut que si elle est partagée par tous-tes. Selon la chercheuse, l’Afrique ne peut se contenter des données produites en Amérique du Nord ou en Europe. Le continent présente, en effet, des sous-types de VIH différents, souvent moins sensibles à certaines classes de traitements, notamment les inhibiteurs non nucléosidiques, et une prévalence plus élevée de résistances médicamenteuses. C’est pourquoi des essais cliniques spécifiques y ont été menés, comme l’étude CARES, qui a confirmé l’efficacité de l’injection tous les deux mois de cabotégravir et rilpivirine (CAB+RPV) chez des personnes dont la charge virale était déjà contrôlée (indétectable). Résultat : une satisfaction de 99 % et un engouement massif. À 48 semaines de traitement, 98 % des participants-es ont déclaré préférer la forme injectable à la prise quotidienne de comprimés.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande désormais cette combinaison comme option thérapeutique en Afrique. « Comme d’habitude, les enfants et les adolescents sont laissés pour compte », a néanmoins déploré Cissy Kityo, insistant sur le besoin urgent de données spécifiques dans ces groupes encore largement exclus des essais cliniques. Autre défi : l’accès réel au médicament. Si la licence volontaire annoncée pour le cabotégravir à longue durée d’action (CAB-LA) ouvre enfin la voie à sa fabrication par les génériqueurs (voir encart ci-dessous), il faudra encore attendre deux ans avant la mise sur le marché. Le sort de la rilpivirine, de son côté, reste incertain : le fabricant menace d’en interrompre la production. Pour l’avenir, d’autres options se dessinent : des traitements hebdomadaires comme islatravir/lénacapavir (ISL/LEN), de nouveaux injectables encore plus durables, ou même des implants. Un protocole (ACTG 5433) prévoit également de tester les traitements à longue durée d’action dans plusieurs pays du Sud. Mais pour Cissy Kityo, une question demeure : « Comment allons-nous utiliser la science pour mettre fin à l’épidémie ? » Sa réponse est claire : des solutions ciblées, accessibles et abordables. Sans cela, la révolution thérapeutique risque de rater les populations qui en ont le plus besoin.
« Il faut coconstruire avec les communautés, écouter leurs priorités, encourager leur participation »
Magda Lopes Queta, directrice exécutive de l’ONG ENDA Santé au Sénégal.
Photo : Fred Lebreton.
Lors de la présentation consacrée aux contextes sociaux et politiques complexes, Magda Lopes Queta, directrice exécutive de l’ONG ENDA Santé au Sénégal, a rappelé que « les jeunes ne sont pas les bénéficiaires de nos programmes. Ce sont les parties prenantes. Ce sont les partenaires ». Forte de plus de vingt ans d’expérience en Afrique de l’Ouest et centrale, elle a présenté une vision ancrée dans les réalités locales, où les innovations ne sont pas uniquement technologiques, mais profondément humaines et communautaires. Face aux multiples crises, qu’elles soient climatiques, politiques ou sociales, les services de santé sexuelle et reproductive se heurtent à de nombreuses barrières : violences, absence de contraception, grossesses non désirées, inégalités territoriales et fracture numérique. Dans ces zones dites fragiles, notamment rurales, l’approche d’ENDA Santé se distingue par sa transversalité et sa dimension participative. « Il faut coconstruire avec les communautés, écouter leurs priorités, encourager leur participation », a insisté Magda Queta. Loin d’imposer des modèles extérieurs, son organisation défend des programmes de santé souples, adaptés, mais toujours redevables vis-à-vis des bailleurs financiers. L’implication des jeunes est au cœur de cette dynamique : ils-elles ne sont pas de simples usagers-ères, mais bien des partenaires actifs-ves. Cette stratégie vise à mieux répondre à leurs besoins spécifiques, souvent ignorés par les dispositifs classiques. ENDA Santé défend ainsi une innovation modeste, enracinée dans les savoirs locaux, conçue non pas comme une fin technologique mais comme un levier de résilience et de pouvoir d’agir. « L’innovation commence par notre récit : de la vulnérabilité à la résilience, de l’exclusion à l’autonomisation », a-t-elle conclu, appelant à un changement de paradigme durable et inclusif.
Remerciements à Franck Barbier, responsable pôle Programmes et populations (Direction Innovations Projets, AIDES).
Crédit photo : Bruno Spire
Cabotégravir : un accord de licence pour élargir l'accès au traitement VIH
À l’occasion de la conférence IAS 2025, Le Medicines Patent Pool (MPP) et le laboratoire ViiV Healthcare ont annoncé l’extension de leur accord de licence pour inclure le cabotégravir injectable à longue durée action en traitement du VIH. Ce traitement, déjà recommandé par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), constitue la première bithérapie complète à action prolongée permettant de maintenir une suppression virale, sans prise quotidienne de médicaments. « L’élargissement de notre licence avec ViiV Healthcare représente une avancée majeure vers un accès équitable », a déclaré Esteban Burrone, directeur de la stratégie, des politiques et de l’accès au marché du MPP. Il souligne que cette évolution répond à une demande ancienne des communautés concernées et prouve que « l’innovation et l’accès ne doivent pas seulement aller de pair, ils le peuvent concrètement ». Le Medicines Patent Pool prévoit désormais de collaborer
étroitement avec ses partenaires ayant une licence pour les génériques pour accélérer le développement d’une version abordable et de qualité du traitement, appelée à devenir un outil stratégique dans l’arsenal thérapeutique contre le VIH.
Le lénacapavir confirme son efficacité en Prep, y compris chez les femmes enceintes et les jeunes
Profitant de la fenêtre médiatique autour de IAS 2025, le laboratoire américain Gilead a présenté les nouvelles données issues des essais de phase 3 de PURPOSE 1 et 2. Ils confirment l’efficacité et la bonne tolérance du lénacapavir (Yeztugo), première option de Prep injectable tous les six mois, approuvée aux États-Unis, en juin dernier. Gilead met en avant des résultats particulièrement « encourageants dans des groupes historiquement marginalisés des essais de prévention VIH », comme les femmes enceintes ou allaitantes, les adolescents-es et les jeunes adultes de 16 à 25 ans. Aucun nouveau cas de VIH n’a été observé chez les 184 participantes enceintes ou allaitantes recevant lénacapavir dans l’essai PURPOSE 1, malgré 509 grossesses au total, ni chez les jeunes de l’essai PURPOSE 1 (et seulement deux cas dans l’essai PURPOSE 2). Le médicament a été bien toléré, avec un profil de sécurité équivalent entre les participantes enceintes et non enceintes, et des expositions médicamenteuses minimales chez les nourrissons allaités. Plus de 75 % des participants-es aux deux essais ont exprimé une nette préférence pour l’injection semestrielle plutôt que la prise orale quotidienne de Prep, évoquant notamment un plus grand sentiment de protection (69 %) et une meilleure observance (77 %). « Le programme PURPOSE établit une nouvelle norme en matière d’inclusion intentionnelle dans les essais VIH », a salué la professeure Linda-Gail Bekker, ancienne présidente de l’IAS, rappelant que cette stratégie permet d’avoir « dès le départ des données fiables sur la sécurité et l’efficacité dans les groupes souvent oubliés ».