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    #StopSérophobie : lutter contre la sérophobie, c'est aussi lutter contre le VIH

    • Campagne

    À l’occasion de la deuxième édition de la Journée contre la sérophobie, AIDES dévoilera du 28 au 30 avril une campagne digitale autour du hashtag #StopSérophobie. Alors que les évolutions thérapeutiques permettent en 2022 aux personnes séropositives sous traitement de ne pas transmettre le VIH, elles continuent d’être quotidiennement sujettes à des discriminations et stigmatisations. En rendant visible la sérophobie ordinaire qu’elles subissent, AIDES interpelle sur les préjugés toujours présents et rappelle que « lutter contre la sérophobie, c’est aussi lutter contre le VIH ».

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    Aujourd’hui, une personne vivant avec le VIH qui dispose d’un traitement ne transmet pas le virus : c’est la révolution TasP, pour Treatment as Prevention (traitement comme prévention). En effet, grâce aux antirétroviraux administrés, la présence du VIH dans l’organisme est si faible qu’elle n’est plus détectable. Le virus est alors intransmissible, ni par voie sexuelle, ni d'une quelconque autre manière.

    Cette réalité essentielle dans la lutte contre le VIH/sida souffre pourtant d’une cruelle méconnaissance auprès du grand public. Les chiffres sont évocateurs : 63% des Français-es considèrent par exemple que la séropositivité constitue un critère important pour se lancer ou non dans une relation sentimentale. 25 % pensent également qu’une personne séropositive peut représenter un danger en exerçant une profession de santé. Ces a priori et idées erronées engendrent des discriminations à l’encontre des personnes séropositives : c’est ce que l'on appelle la sérophobie. Celle-ci peut s’exprimer dans tous les domaines du quotidien. C’est ce que met en lumière la campagne #StopSérophobie portée par AIDES.

    Les peurs irrationnelles qui génèrent la sérophobie sont également responsables d’un éloignement du dépistage, par crainte d’un résultat positif. En France, on estime qu’environ 24 000 personnes ignorent leur séropositivité. Or, sans traitement pour ces personnes, l'épidémie continue de se propager silencieusement, ce qui met en danger leur santé et celles de leurs partenaires.

    UNE CAMPAGNE DIGITALE QUI MET L’ACCENT SUR LES EXPÉRIENCES SÉROPHOBES VÉCUES PAR DES PERSONNES SÉROPOSITIVES

    Le dispositif déployé dans le cadre de #StopSérophobie se décline sous la forme de trois animations d’échange de messages d’apparence anodine. À travers celles-ci, AIDES illustre la sérophobie ordinaire rencontrée par les séropositifs-ves à différents moments de leur vie quotidienne : au détour d’une conversation sur un site de rencontres, par le refus de soins d’un médecin, ou encore dans le débriefing d’un date entre copains-ines.

    Imaginée à la suite des nombreux signalements de personnes victimes de harcèlement sérophobe, cette campagne a pour objectif de sensibiliser à l’existence du TasP et incite les personnes séronégatives à repenser leurs façons de communiquer autour du VIH/sida, et de la prévention en général.

     

    Contact presse :
    Margot Cherrid
    mcherrid@aides.org
    06 10 41 23 86