Photo : Fergus Greer Leigh Bowery, Session VII, Look 34, June 1994, printed 2025
© Fergus Greer, courtesy Michael Hoppen Gallery, London.
Tate Modern London.

Par Jean-François Laforgerie

Une expo en hommage à
Leigh Bowery à Londres

 

Célèbre pour ses extravagances esthétiques, Leigh Bowery est considéré comme une figure majeure de l'art et de la mode dans les années 1980 et 1990, la Tate Modern de Londres lui rend hommage avec une exposition inédite.
En fin d’article, d’autres infos Culture.

Une expo en hommage à Leigh Bowery à Londres
Né en 1961, Leigh Bowery était un incroyable artiste de performance, mannequin, créateur de clubs et styliste australien, actif principalement dans le monde de la nuit de Londres et de New York, et régulièrement invité à Paris, au Palace notamment. Célèbre pour ses extravagances esthétiques, Leigh Bowery est considéré comme une figure majeure de l'art et de la mode dans les années 1980 et 1990 à Londres et New York, influençant toute une génération de designers et de stylistes.

 

 

Photo : Fergus Greer Leigh Bowery, Session II, Look 34, 10 July 1989, printed 2025
© Fergus Greer, courtesy Michael Hoppen Gallery, London.
Tate Modern London.

De nombreux-ses artistes revendiquent son influence avant-gardiste jusqu'à aujourd'hui, parmi lesquels Meadham Kirchhoff, Alexander McQueen, Vivienne Westwood, Lady Gaga, John Galiano, Boy George, le peintre Lucian Freud, le photographe David LaChapelle, etc.

 

Nick Night, Leigh Bowery, Yellow 1987, printed 2025 par Nick Night.
Tate Modern London.

 

 

Leigh Bowery est décédé le 31 décembre 1994 des suites du sida dans un hôpital de Londres. Il avait 33 ans. Juste avant sa mort, il demande à ses proches « Ne leur dites pas que je suis mort. Dites-leur que je suis parti en Papouasie-Nouvelle Guinée ». Leigh Bowery a influencé de nombreux domaines artistiques. Il était donc logique qu’on lui rende hommage. C’est ce que fait la Tate Modern de Londres qui lui consacre une exposition jusqu’au 31 août 2025.
Plus d’infos ici. 

En bref, d'autres infos Culture

Costumes de scène, partitions, correspondances : Line Renaud fait don de ses archives à l'État
Quarante tenues de scène, des milliers de partitions et photos, 100 000 lettres : à 96 ans, Line Renaud a fait don lundi 12 mai à l'État de ses archives artistiques et personnelles, ainsi que de celles de son mari, le compositeur Loulou Gasté décédé en 1995. Lors d'une cérémonie organisée au ministère de la Culture en présence de Brigitte Macron, la chanteuse et comédienne a remis à Rachida Dati une lettre de don de ses archives, dont ses agendas passant en revue 80 ans de scène et remises prochainement aux Archives nationales, indique l’AFP. Il s'agit « d’une première pour un ensemble aussi complet pour une artiste », indique Yann Potin, conservateur en chef chargé de l'enrichissement des fonds. Line Renaud a également fait don de sa correspondance privée avec ses fans mais aussi avec des malades du sida et leurs familles, qui la remercient pour son engagement contre la maladie. Elle avait été à l'initiative en 1987 de l'Association des artistes contre le sida, première ébauche en France d'une mobilisation médiatique contre le VIH. « Toute votre vie est une histoire de dons et de générosité. (...) Ce don, aujourd'hui, c'est le don d'un patrimoine qui, à lui tout seul, nous plonge dans l'histoire de la chanson, du film musical, de la danse, du music-hall, du théâtre, de la télévision et, bien sûr, du cinéma », a souligné Rachida Dati, en présence de la garde rapprochée de Line Renaud : Muriel Robin, Dany Boon et son attachée de presse Nicole Sonneville. La chanteuse et actrice, membre d'honneur de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité, a aussi rappelé que « son combat, aujourd'hui, c'est la fin de vie » : « Mourir, d'accord, mais pas souffrir, c'est insupportable. Je l'ai vraiment vécu avec ma famille. Donc, il faut changer ça pour qu'on puisse mourir dans la paix. Plus tranquillement, plus serein ».

Biblio : Transphobia, une enquête sur la désinformation et les discriminations transphobes
« Phénomène de mode », « épidémie », « contagion sociale ». Ces mots ou formules traduisent la violence transphobe qui sévit ces dernières années à propos des transidentités. Ces mots et formules « révèlent l'incompréhension du sujet, son traitement médiatique inadéquat et la diffusion grandissante des discours qui s'attaquent aux droits des minorités et des femmes ».
 

Dans cette enquête, le journaliste Élie Hervé documente et analyse les rouages d'une transphobie institutionnelle, les violences et stéréotypes qu'elle véhicule, et replace les faits au cœur du sujet notamment grâce à de très nombreux témoignages recueillis auprès de personnes concernées. Ce livre met en lumière l'étendue de la désinformation autour des questions trans ainsi que l'aspect systémique des discriminations, présentes dans tous les espaces du quotidien, et qui menacent parfois même la survie des personnes trans. Pour accompagner ce travail journalistique, sept personnalités transgenres ont aussi confié leur histoire et rappellent que, derrière les émissions de télé sensationnalistes, les récits sont pluriels et peuvent être emplis de joie, d'amour et de familles choisies.
Transphobia, une enquête sur la désinformation et les discriminations transphobes, par Elie Hervé, éditions Solar. 19,90 euros.