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    Médicaments: nos vies avant leurs profits!

    • Campagne

    Dans le monde, 170 millions de personnes sont infectées par le virus de l’hépatite C (VHC) et 350 000 en meurent chaque année. En France, le VHC touche 230 000 personnes et causerait 2 700 décès par an. En 2013, l’arrivée de nouvelles molécules fait enfin naître l’espoir d’une guérison rapide pour les personnes atteintes. Mais les laboratoires les font payer au prix fort : jusqu’à 41 000 € la cure de 3 mois ! Or même vendu à 100 € ce traitement resterait rentable pour l’industrie pharmaceutique.

    prix médicament coût sécurité sociale

    En France, ces tarifs ont poussé les pouvoirs publics à faire le tri entre les malades : seul-e-s les plus gravement atteint-e-s ont eu accès à ces nouveaux traitements. Grâce à la mobilisation des associations, la ministre de la Santé a finalement annoncé l’accès universel à ces molécules et l’ouverture de nouvelles négociations avec les laboratoires.

    prix traitement hépatite c

    Pour autant, le combat pour l’égalité devant le soin est loin d’être gagné : de nouvelles molécules contre le VIH ou certains cancers voient également leur prix s’envoler. Ces dérives menacent directement la pérennité de notre système de santé.

    [Mise à jour le vendredi 31 mars] Le ministère de la Santé annonce que «Les négociations pour faire baisser les prix des traitements du VHC viennent de s’achever avec l’accord conclu avec le laboratoire Gilead pour ses produits Harvoni et SovaldiDésormais, le prix des traitements sera inférieur à 28 700 euros, contre 41 000 euros pour le Sovaldi». Cette avancée montre que quand l'Etat se donne les moyens, il renforce substantiellement ses capacités de négociation. Cela reste néanmoins insuffisant quand on sait que vendu 62 euros ce traitement serait déjà rentable.

    EN 2017, FINISSONS-EN AVEC LA LOGIQUE DES PROFITS À TOUT PRIX,

    ET METTONS ENFIN LA PRIORITÉ SUR LA SANTÉ, LA PRÉVENTION ET LE BIEN-ÊTRE POUR TOUS-TES !

    Médicaments : nos vies avant leurs profits

    AIDES demande sans tarder

    La transparence des laboratoires pharmaceutiques et de l’État sur :

    - les négociations autour du prix des médicaments ;

    - l’argent public investi dans la recherche et le développement par l’industrie pharmaceutique.

    • L’utilisation par le gouvernement des outils mis à sa disposition comme la fixation unilatérale du prix ou la licence obligatoire.

    • La fin des obstacles limitant la production de génériques en France et dans le monde.

    • Une politique de recherche publique ambitieuse et indépendante de l’industrie pharmaceutique.

    L’accès inconditionnel aux traitements et à la prévention dans le monde :

    - en doublant la contribution française au financement du Fonds Mondial ;

    - en engageant un véritable plan d’action européen contre le VIH et les hépatites pour arrêter les épidémies d’ici 2025.

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