Erik Nigon, notre skipper au grand Cœur est arrivé à New York Vendredi. Reçu aux Nations Unis, Erik a remis le message suivant à Monsieur l'Ambassadeur Delattre :

 

Je suis le navigateur Erik Nigon, et viens d’arriver à New-York après la traversée de la Transat qui a débuté à Saint Malo le 23 avril. Partenaire historique de AIDES, première association française et européenne de lutte contre le sida, je navigue depuis plus de douze ans sur mon voilier au ruban rouge, avec ma voile portant ce message : « Vers un monde sans sida ». Après une traversée remuée, difficile et éreintante, je tenais à venir ici, en ce moment crucial, afin de délivrer un message et expliquer mon engagement, contre vents et marées, pour cette cause.

Dans quelques semaines se tiendra la Réunion de Haut niveau de l’Assemblée Générale des Nations Unies sur le sida qui se tiendra ici-même du 8 au 10 juin. Les Etats adopteront une nouvelle déclaration dans laquelle les réponses apportées pour mettre fin au sida doivent être à la hauteur des enjeux. Parmi eux, l’accès à la prévention, au dépistage et au traitement doit être effectué sans discrimination et 30 millions de personnes doivent être mis sous traitement d’ici 2020.

L’ONU a calculé qu’il manquait 7 milliards de dollars par an pour pouvoir mettre tous les malades sous traitement et stopper les nouvelles infections à VIH d’ici 2030.

7 milliards de dollars, cela correspond à 0,01% du PIB mondial.

Il ne s’agit pas là d’une simple dépense, mais bien d’un investissement. Car investir aujourd’hui, c’est avoir moins de malades à traiter demain.

Malgré les remarquables progrès, comme le dit le Secrétaire Général des Nations Unies Ban Ki-Moon dans son récent rapport « Accélérer la riposte pour mettre fin à l’épidémie de sida » : « Si nous acceptons le statu quo et en restons là, l’épidémie reprendra de plus belle dans plusieurs pays à revenu faible ou intermédiaire ; les cas d’infections à VIH et les décès liés à des maladies associées au sida seront plus nombreux en 2030 qu’en 2015 ».

Car chaque mois, 100 000 personnes meurent du sida tous les mois, et 160 000 sont nouvellement infectés.

De chaque côté de l'Atlantique, de la France aux Etats-Unis, par-delà les océans, il est important d'agir maintenant et de nous unir pour en finir une bonne fois pour toutes avec cette épidémie.

Je me réjouis que certains pays européens aient déjà annoncé une augmentation de leur contribution à la lutte mondiale contre le sida. Le Canada, qui accueillera la conférence de reconstitution du Fonds mondial le 16 septembre prochain, a également annoncé une augmentation de 20% de sa contribution.

J’invite les Etats donateurs à suivre cet exemple et à eux-aussi investir davantage pour que le sida soit, dans 15 ans, derrière nous.

Car, je le répète, ensemble, et seulement ensemble, nous pouvons mettre fin au sida.

 

 

 

Dans le cadre de la Transat en solitaire qui débutera le 23 avril au départ de Saint Malo jusqu’à New-York, le skipper Erik Nigon, partenaire historique de AIDES vous invite à embarquer avec lui vers un monde sans sida.

Depuis plus de dix ans, Erik Nigon porte les couleurs de AIDES aux quatre coins de la planète sur son "voilier au ruban rouge". Cette année, il a décidé de relever un nouveau défi: porter un message fort de part et d'autre de l'Atlantique pour sensibiliser l'opinion et mobiliser nos dirigeants. Un message tourné vers un seul objectif : la fin de l'épidémie.

Car nous savons désormais que la fin du sida est possible. Les études scientifiques révèlent que la transmission du sida peut cesser d'ici 15 ans, à condition d'y mettre les moyens. Pourtant, 7 000 jeunes filles sont contaminées chaque semaine, 100 000 malades meurent tous les mois et encore 21 millions de personnes attendent un traitement.

 

 

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2016 est une année cruciale pour la lutte mondiale contre le sida. Cet automne, le Fonds Mondial de lutte contre le sida réunira les grands Etats donateurs pour les inviter à contribuer à celle-ci pour les années 2017-2019. La communauté internationale doit se mobiliser davantage pour mettre un terme à l'épidémie. C'est ce message qu'Erik entend transmettre.

 

AIDES accompagnera Erik tout au long de la course jusqu’à son arrivée au port de New York. Nous partagerons avec vous ses carnets de bords et les grandes étapes de son périple. 

Alors n'attendons plus. Agissons ensemble et maintenant. Avec AIDES, gagnons définitivement le combat contre le sida.

Chaque don compte.